En quelques mots :

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De fil en aiguille, après l'obtention du Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique le 7 juin 2011. Mention pour l'engagement par rapport à une artiste. Médiatrice Culturelle puis enseignante dans le domaine des Arts Plastiques - Lille

lundi 18 juillet 2011

° Faîtes l'erreur °

Je suis tombée par hasard, suite à l'exposition Sous le vent de l'Art Brut 
à la Halle Saint-Pierre, en déambulant dans la librairie, sur l'ouvrage manquant, sur MistAKE
Des notes, des histoires dispersées entre plusieurs feuillets et carnets dactylographiés qui ont été rassemblés, les fautes conservées. Pour cause, elle attire l'attention sur la façon dont elle fait des erreurs, comme nouveau moyen stylistique. Les mystères du langage. Une lettre oubliée ou ajoutée pour le jeu des significations. Entre Français, Allemand et Anglais. Elle y trouve des réponses, comme avec ses transpositions de phrases, sans réelle solution mais qui ouvrent des portes. mistLAKE.
Sans ventre, elle fait la naissance d'une ville. Tout le mond dans l'avion la regarde, mais elle est trop occuper avec l'acouchement de sa ville, qu'elle regard personne. 
Elle est en route pour l'asil des fous. Ca a commencer où ? Ca a commencer avec l'age de six ans. Ca a commencer quand elle a penser pour la prmier fois sur le mot AMOUR.

dimanche 17 juillet 2011

samedi 16 juillet 2011

vendredi 15 juillet 2011

° 1916-1970 °

Son plus grand bonheur était de pouvoir s'exprimer par l'art, d'être enceinte d'une idée. Ce fut un coup de foudre réciproque. Lors de leur première rencontre Hans Bellmer déclara : 
Toute de noir vêtue avec une rose rouge à la boutonnière et son visage ineloquent, Unica ressemblait incroyablement à la poupée. Fétiche et donc stérile. 
Ils n'auront pas d'enfants ensemble, elle subira de nombreux avortements. 
Elle ne s'est jamais plainte, même ce jour de 1957, lorsqu'il la photographia nue et ficelée. Une scénographie masochiste qu'elle accepta pour le respect qu'elle porte à son son travail.

vendredi 8 juillet 2011

mardi 5 juillet 2011

° 1916-1970 °

Ses internements, ses Vacances à maison blanche, englobés d'insomnies. 
Tourmentée par le sentiment de culpabilité d'appartenir, en tant qu'Allemande, à une nation criminelle composée d'assassins en actes et en pensées. 
Au cours d'une nuit, dans le dortoir, elle se met à fumer cigarette sur cigarette. 
Prise d'une crise d'angoisse, certaine qu'à cet instant sa propre fumée est en-train d'étouffer tous les malades. Au point de se propager dans les autres pavillons, jusqu'à envelopper le tout Paris. Jamais on a vu pareille meurtrière. 
Un autre soir, en se promenant dans les couloirs, elle eut le sentiment de se trouver dans un ancien camp de concentration. De temps en temps, elle s'arrête et dit à mi-voix : 
Ici, un juif est mort le 13 février 1940.

lundi 4 juillet 2011

° Compositions °

Avec les anagrammes, les mots deviennent aussi libre que l'air, les lettres tournoient sur elles-mêmes. Ce travail plastique en suspension me fait penser aux mobiles d'Alexander Calder. Mots semblables à des motifs, des corps suspendus dans le vide que l'on devine, qui se dévoilent tour à tour. Les anagrammes sont des réponses aux questions qu'elle se pose, des énigmes à décrypter. Unica Zürn fait minutieusement le choix de sa phrase de départ dans un souvenir, dans un rêve ou en puisant une citation dans un ouvrage vénéré.