Ses internements, ses Vacances à maison blanche, englobés d'insomnies.
Tourmentée par le sentiment de culpabilité d'appartenir, en tant qu'Allemande, à une nation criminelle composée d'assassins en actes et en pensées.
Au cours d'une nuit, dans le dortoir, elle se met à fumer cigarette sur cigarette.
Prise d'une crise d'angoisse, certaine qu'à cet instant sa propre fumée est en-train d'étouffer tous les malades. Au point de se propager dans les autres pavillons, jusqu'à envelopper le tout Paris. Jamais on a vu pareille meurtrière.
Un autre soir, en se promenant dans les couloirs, elle eut le sentiment de se trouver dans un ancien camp de concentration. De temps en temps, elle s'arrête et dit à mi-voix :
Ici, un juif est mort le 13 février 1940.
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